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Site officiel | Mairie de Saint Nicolas de la Balerme 47220

SAINT NICOLAS DE LA BALERME
EN QUELQUES MOTS :


Saint Nicolas est un village situé dans le département du Lot et Garonne, à 15km au Sud-Est d'Agen. Il fait partie du canton d'Astaffort et de l'agglomération d'Agen. Ses habitants sont les Saint Nicolaïtes. La commune s'étend sur 472 ha et compte 413 habitants (recensement 2012).

BONNE VISITE

Avec une densité de 87,5 habitants par km², Saint Nicolas a connu une nette hausse de 16,7% de sa population par rapport à 1999. Entourée par les communes de Saint Sixte, Caudecoste et Saint Romain le Noble, située à 50 mètres d'altitude, la commune est bordée par la Garonne et l'Auroue .

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Dans le
Lot-et-Garonne (47)

  • LOCALISATION

  • Pour se rendre à Saint-Nicolas de la Balerme :
    mappy.com
    Saint-Nicolas de la Balerme est situé dans la Lot-et-Garonne
    dans le Canton d’Astaffort à :

    15 km d’AGEN
    67 km de AUCH
    70 km de MONTAUBAN
    95 km de TOULOUSE
    150 km de BORDEAUX




  • ORIGINE DU NOM DE LA COMMUNE

  • Si l’on en croit la légende, vers l’an 300 environ, l’empereur Constantin réussit à faire disparaître l’antique paganisme de nos ancêtres celtes, pour leur faire adopter la religion chrétienne.

    Les Celtes adoraient plusieurs dieux ou déesses, dont une "Belisma", que l’on pourrait comparer à Minerve (dont le culte fut introduit à Rome par les Étrusques).

    Et justement, l’endroit où on vouait un culte farouche à Belisma se situait à Saint-Nicolas. L’église chrétienne, fine mouche, préféra substituer en douceur le nouveau culte à l’ancien, plutôt que de le faire disparaître brutalement.

    Ainsi elle accola un saint local bien improbable "Saint-Niedas", qui devait devenir par la suite Saint Nicolas, à la déesse du coin. De cette façon, tout le monde y trouvait son compte. les chrétiens avec leur saint, et les païens avec leur déesse. Au fil des ans, Saint-Nicolas-de-Belisma devint Saint Nicolas de la Balerme.

    Par contre, si l’on en croit Monsieur l’Abbé Dubourg, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du département, Saint-Nicolas devrait son nom à Saint Niedas (un saint italien), que les bateliers, nombreux à cette époque, auraient pris pour patron et à un ermitage qui aurait existé en des temps forts reculés sur les rives de la rivière l’Auroue, peu avant sa jonction avec la Garonne, et qui aurait disparu par la suite emporté, sans doute par une de ces crues dont la Garonne était coutumière. L’endroit serait devenu le Val des Ermites, et par déformation successives "Valerme". Comme le V occitan se prononce B, nous avons donc : Saint Nicolas de la Balerme.

    Notons toutefois que la première explication parait beaucoup plus plausible, car le nom "Balerme" se retrouve dans le nord du département, et notamment à Monpezat-d’Agenais où on trouve l’église saint Jean de Balerme, qui n’est pas au fond d’un quelconque vallon, mais au sommet d’un coteau.

    Notons aussi que le village a changé plusieurs fois de nom :

    - En 1621, nous trouvons "La Balerme-sur-Garonne".

    - En 1689, il devient "Saint-Nicolas-de-Lamothe-Mongascon", nom qu’il gardera jusqu’en 1725, date à laquelle il prendra définitivement celui de "Saint-Nicolas-de-la-Balerme".

    Lieux et monuments

    • L’église de Saint-Nicolas-de-la-Balerme : Reconstruite vers la fin du XVIe siècle (car détruite par les guerres de religion), est un mélange d’art roman et gothique. Elle abrite une statue en bois de Saint Roch, devenu entre temps le saint patron de la paroisse et réalisée par un artisan local dans le courant du XVe siècle (statue classée).
    L’église, qui possédait une cloche datée de 1763, fut enrichie d’une seconde en 1861 (dite "grosse cloche").

    • Le château Saint Philip, du XVe siècle, construit sur le modèle des Castels Gascons, avec corps de logis et pavillon coiffé d’un toit pointu, fut modernisé et agrandi avant la Première Guerre mondiale. Le toit du pavillon fut remplacé par une terrasse et un second pavillon, également avec terrasse, fut ajouté pour donner plus de symétrie à un ensemble qui a fort belle allure, et qui occupe une situation privilégiée et non inondable sur la rive gauche de la Garonne.

    Il appartenait à la famille de Dampierre. On en trouve une trace dans les archives nationales en ces termes : "Aymar de Dampierre fut mêlé à l’expédition de Marie-Caroline, duchesse de Berry (1798-1870), en 1832-1833. Débarquée en Provence en avril 1832 et déçue par l’échec de sa tentative de soulèvement des villes du Midi de la France, la duchesse voulut, en dépit de tous les avis contraires, gagner la Vendée. Les Dampierre se partageant entre leurs châteaux de Plassac (Charente-Maritime), du Vignau-en-Marsan (Landes) et du Saumon-en-Gascogne (Lot-et-Garonne), Marie-Caroline de Berry se rendit d’abord au Saumon, mais constatant l’absence des Dampierre, elle se rendit au château de Saint-Philip, à Saint-Nicolas de La Balerme (Lot-et-Garonne), chez Guy de Dampierre (1773-1862), cousin du marquis Aymar, afin de savoir où joindre ce dernier http://www.archivesnationales.cultu...
    Acheté à la famille de Dampierre dans les années 1960 par Rose et Pierre Gardeil après leur succès à L’Auberge des Bouviers à Lectoure, il devient alors un château hôtel restaurant réputé, célèbre notamment pour son canard à l’orange et son canard aux pêches. Fermé durant quelques années, il fut racheté en 2006 et rouvert en mars 2008 puis fermé à nouveau en 2012.



  • HISTOGRAMME DE
    L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE

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